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 Québec Canada  Livre Inspiration Développement personnel

 

 

 

Co-Auteur, avec Brigitte Hudon, de

Compostelle, c'est aussi cela...

Voie de terre, Voix de vie


 

 

« Je suis là ! »

 

 

Une de mes amies revient d'Afrique où elle a travaillé pendant cinq ans, dans une région musulmane.

 

Elle nous disait que, par ici, quand vous abordez quelqu'un, vous lui demandez toujours: "Comment ça va?" Et invariablement l'ami(e) répond: "Ça va bien."

Là-bas, nous disait-elle, quand vous posez la même question, on vous répond: "Je suis là!"

 

N'est-ce pas étonnant et merveilleux à la fois!

Ça me paraît, en tout cas, beaucoup plus vrai que notre "ça va bien", alors que, dans le fond, souvent ça ne va pas, mais il faut répondre: "ça va bien" et, pour dire la vérité, il faudrait ajouter: "ça va bien, mais..." car, qu'on le veuille ou non, il y a toujours un "Mais..."

 

Mais (car il en faut un!) on ne le dit pas pour des tas de raisons: vous êtes pressé(e), vous n'avez pas le temps ou vous ne voulez pas parler de vos "bibittes" ou bien vous répondez machinalement.  Nous demeurons tout froidement polis.  Et tout le monde sait bien que "ça va plus ou moins bien"!

 

Alors que les amis de l'Afrique, quand ils nous disent: "Je suis là," ça doit vouloir dire: "N'est-ce pas merveilleux, je suis encore là", ou bien "Mon vieux, prends-moi à ce moment-ci tel que je suis," ou encore: "c'est  moi, pas un autre," ou encore "Je suis tout à toi, je t'accueille, je t'écoute, je suis disponible, j'ai le temps d'être avec toi."  Peut-être qu'à ce moment-ci je suis bien occupé ou je suis malade, ou j'ai de la peine, mais quand même "Je suis là."

 

Nous, nous traduisons notre état intérieur par "ça va bien", car, chez nous, il faut que ça marche.  Le verbe aller, comme tout le monde le sait, veut dire: se mouvoir, se déplacer, fonctionner, être dans un certain état de santé physique ou morale.  Nous reconnaissons bien là les Occidentaux que nous sommes, des maniaques du faire, de l'exécution, de la réussite, de l'efficaci­té.  Et nous finissons par être pris à notre propre piège: le haut taux des crises cardiaques, le stress, les dépressions, les suicides sont la rançon des hauts standards que nous nous imposons d'atteindre.  Comme on dit, il faut "performer".

 

Le "Je suis là" de nos amis africains nous situe au niveau, non plus du faire, du rendement, mais de l'être, de l'existence, de la vie envers et contre tout et nous conduit à nous émerveiller d'être là, en dépit de tous les risques, de toutes les épreuves, de toutes les contrariétés.  Et c'est parce que "je suis là" qu'il est possible que les choses s'arrangent, qu'elles aillent mieux, que je les prenne en main.  Oui, "Je suis là " avec tout le dynamisme de notre vie, de notre énergie, de nos facultés de créativité et  d'adaptation, de notre amour.  Alors beaucoup de choses deviennent possibles, des situations peuvent changer, ou être vues différem­ment, plus positivement, le soleil peut enfin briller, quoi!

 

Un philosophe a dit qu'être là, même avec mes limites, mes travers, mes erreurs, c'est encore plus parfait que de n'être pas du tout.

 

Alors je choisis: "Ça va bien" ou "Je suis là!"

 

Pierre Bergevin

 


 extrait du volume: Les Dits du Curé. Tome 1, p.143 – de Pierre Bergevin  

 


 

 

« INUKSHUK »

 

 

En langue inuit, inukshuk veut dire : qui ressemble à un homme.

 

Dans ces pays nordiques, le bois n’existe à peu près pas : il y a de la neige et des pierres.  Autrefois, les Inuits faisaient des igloos, des maisons avec des blocs de neige. Ils érigeaient aussi des inukshuks.  Ce sont des monuments faits de pierres superposées représentant un homme debout.

 

À quoi sert l’inukshuk ?  C’est d’abord un point de repère.  Comment s’orienter  dans les grandes étendues de neige et de glace où il n’y a pas de points de repère ?  L’inukshuk  répond à ce besoin de balise pour se retrouver.

 

Il sert aussi de lieu de rencontres dans les déplacements de chasse ou de pêche.  Comme les  Inuits aiment partager, ils laissent, au pied de l’inukshuk, de la  nourriture, une partie de leur  prise de chasse ou de pêche.  Ainsi, dans les déplacements, on peut trouver là de la nourriture toute fraîche, si on en a besoin.

 

On y  laisse  aussi  des  messages : c’est  un poste d’information, de communication. D’ailleurs, par la façon dont les pierres sont disposées, l’inukshuk remplit la fonction de nos panneaux de signalisation.  On peut aussi être informé des bons endroits où trouver du gibier.  De la même façon, on peut communiquer  aux passants : les naissances,  les décès et les autres événements du village.  C’est le journal de l’époque.

 

L’inukshuk est comme un prolongement de l’homme : il en a la forme, il en remplit aussi les fonctions.

 

Dans ces régions glaciales, il apporte un peu de chaleur, de réconfort. Si l’on y trouve de la nourriture, des nouvelles, c’est que quelqu’un est passé avant moi et a pensé à moi; je ne suis donc pas seul dans ces immensités, il y a d’autres hommes. 

 

Dans notre monde anonyme, affairé, froid et en recherche, il serait à souhaiter qu’on  érige beaucoup d’inukshuks.  Et  à défaut d’en ériger en pierre dans nos villes, comme le font  les Inuits dans les régions polaires,  pourquoi ne ferions-nous pas nôtres, dans nos institutions, dans nos familles, les fonctions qu’on confie à l’inukshuk  dans ces immensités glaciaires ?

 

Ceux-ci servent de :

  • points de rencontres pour fraterniser, échanger, écouter;

  • points de ravitaillement quand l’un des nôtres est en  appétit de chaleur affective, d’amitié, de réconfort, de  tendresse;

  • points d’orientation quand le doute, la recherche de sens s’installent à un tournant de la vie;

  • points de repère pour sécuriser, apaiser, rassurer et  retrouver le bon chemin.

 La rencontre d’un inukshuk sur le chemin rend joyeux et heureux les Inuits; et si nous étions inukshuk sur le chemin de nos proches, ne serions-nous pas pour eux source de joie et de bonheur ?

 

Puissiez-vous trouver sur votre chemin des inukshuks qui vous réconforteront !

 

Bonne route durant les  jours…  qui mènent à Pâques ! (27 mars 2005 )

 

Joyeuses Pâques !

 

Pierre Bergevin

 


 extrait du volume: Les Dits du Curé. Tome 2, p.145 – de Pierre Bergevin  

 


 

 

« L'AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT »

 

 

Cette sentence n'est pas de moi, elle est d'un des 78 livres de la Bible, appelé "LE CANTIQUE DES CANTIQUES".  Ce livre, s'appuyant sur l'amour humain, chante d'une façon toute poétique l'amour de Dieu pour nous.

 

Ce rapprochement de l'amour et de la mort m'interpelle toujours.  Quand j'étais curé de paroisse, avec les futurs mariés, je préparais la célébration de leur mariage.  Je les invitais à choisir eux-mêmes le texte des lectures qu'ils aimeraient faire ou entendre le jour de leur mariage.  En choisissant les textes qu'ils aimaient, c'était un peu comme s'ils se traçaient un programme de vie, basé sur la Parole de Dieu.  Je peux dire que huit fois sur dix, les futurs mariés choisissaient ce texte du CANTIQUE DES CANTIQUES qui se terminait - et c'était les derniers mots, ceux qui risquent de se répercuter dans la mémoire - par cette phrase : "L'amour est plus fort que la mort."  C'était comme s'ils se disaient l'un à l'autre : "Je t'aimerai au-delà de la mort."

 

Nous le savons, la mort est implacable, elle n'épargne personne et, comme un torrent qui entraîne tout sur son passage, rien n'arrête la mort.  Notre texte dit donc que l'amour est encore plus fort, qu'il résiste à la mort même.

 

Cette réflexion fait monter à ma mémoire un souvenir de collège.  Il arrivait qu'en certaines circonstances, nous avions des soirées de chant, de musique, de poésie. 

 

Je me souviens encore de ce professeur, un véritable acteur, qui nous déclamait, en ces circonstances, des "récitations".  Elles étaient si émouvantes et il y mettait tellement d'émotion que même les coeurs les plus durs pleuraient. 

 

Je me souviens entre autres d'une récitation qui mettait en scène un amant, si épris de sa dulcinée, qu'il ne pouvait rien lui refuser.  Les demandes se faisaient de plus en plus exigeantes si bien qu'elle en arrive à demander le coeur de sa mère.  Non sans peine, le garçon s'exécute, arrache le coeur de sa mère et, en toute hâte, l'apporte à sa fiancée.  Dans sa hâte, il bute sur un obstacle, tombe, échappe le coeur qui roule par terre.  Et le fils d'entendre une voix : "Mon fils, t'es-tu fait mal ?" C'était les derniers mots et dans la salle, un grand silence en disait long !

 

L'amour plus fort que la mort... au-delà de la mort, il y a encore l'amour...

 

En février, nous fêtons la St-Valentin, la fête de l'Amour.  Malheureusement, tout le tapage publicitaire et commercial déployé autour de cette fête nous fait manquer une bonne occasion de faire notre mise au point annuelle sur la qualité de notre amour, de nos amours : sommes-nous conscients que notre amour, vos amours sont plus forts que la mort ?

 

 

Pierre Bergevin

 


 cf. les dits du curé tome 1 p. 81  de Pierre Bergevin  

 


 

« IL Y A UN TEMPS POUR CHAQUE CHOSE » (2)

 

 

Commencer une nouvelle année, c'est se situer à l'intérieur d'une réalité fondamentale: le TEMPS.

 

Quelle réalité!

 

Et de nos jours, pour les gens hyperactifs que nous sommes, c'est une denrée rare.  C'est ordinaire d'entendre: "Je manque de temps."  Alors nous sommes des insatisfaits, des impatients: nous ne savons pas attendre (Je vous renvoie aux attentes devant les feux de circulation!).

 

Prendre le temps, se donner du temps, laisser passer le temps sont des slogans à la mode.  Et puis, que de fois nous entendons dire: "le temps arrange bien des choses" , ou encore: "le temps est un grand guérisseur."  Autrefois les anciens disaient: "Pas plus vite que le violon!"  Faudrait-il penser inventer la "machine à faire du temps?"  Je l'ai pensé déjà, mais depuis que j'ai lu le texte d'un sage qui se disait Salomon, j'ai appris à vivre le temps de chaque chose et de goûter ainsi chaque chose.

 

Ce texte me rend service.  Peut-être vous rendra-t-il à vous aussi service.  Je le livre à votre lecture et à votre réflexion.

 

Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel:

"un temps pour enfanter et un temps pour mourir,

  un temps pour planter et un temps pour arracher le plant,

 

  un temps pour saper et un temps pour bâtir,

  un temps pour se lamenter et un temps pour danser,

  un temps pour jeter des pierres et un temps pour amasser des 

  pierres,

  un temps pour embrasser et un temps pour éviter d'embrasser,

  un temps pour chercher et un temps pour perdre,

  un temps pour garder et un temps pour jeter,

  un temps pour déchirer et un temps pour coudre,

  un temps pour se taire et un temps pour parler,

  un temps pour aimer et un temps pour haïr,

  un temps de guerre et un temps de paix."  (1)

 

Et je m'amuse souvent à continuer l'énumération de toutes nos activités qui exigent du temps et pour lesquelles un temps est nécessaire pour qu'elles nous profitent pleinement.

 

Je vous invite au long de cette nouvelle année à donner du temps à chacune de vos activités pour les goûter et leur laisser la chance de produire leurs fruits en vous.

 

Bonne et Heureuse Année.

 

Pierre Bergevin

 


 (1)    extrait de la Bible, du livre de Qohéleth , 3,1 à 8.

 (2)    cf. Les Dits du Curé Tome I  de Pierre Bergevin  

 


 

 

AIMEZ-MOI  TEL QUE JE SUIS

 

Autrement ce n'est pas moi que vous aimerez, mais un autre, celui que vous pensez que je suis et ce n'est pas moi, ou l'idée que vous vous faites de moi, et ce n'est pas encore moi.  Alors vous vous privez de l'être merveilleux que je suis!

 

C'est vrai, je ne suis pas toujours gai, pas toujours rayonnant de soleil, peut-être même que je suis plus sombre et plus "nuageux" qu'à mon tour.  Que voulez-vous, je suis comme ça!

 

C'est vrai que je pleure souvent, trop souvent à votre goût, et ça vous ennuie, ça vous rend pesant, ça vous déprime, ça vous rend maussade.  Je sens bien que je suis pour vous lourd à porter, lourd à vivre, de quoi vous faire mal jusqu'aux os.  Que voulez-vous, je suis comme ça!

 

C'est vrai encore que je ne suis pas toujours chaleureux et vous dites souvent: "C'est bien froid!" Et je vous glace et vous devez vous protéger.  Que voulez-vous, je suis comme ça!

 

Et puis je ne suis pas toujours d'humeur égale.  Certains jours, comme on dirait, je suis au beau fixe, tout va bien, tout est beau.  Mais d'autres jours, et, sans crier "gare" je suis maussade, je bouscule tout, comme un mauvais coup de vent.  Que voulez-vous, je suis comme ça!

 

Faut-il encore ajouter, et je le reconnais bien, je suis endormant. Quand j'arrive, les gens se mettent à s'endormir. C'est à penser que j'apporte la fatigue avec moi.  Que voulez-vous, je suis comme ça.

 

Vous m'avez sans doute reconnu? Je suis l'automne.

 

Quelle saison je suis! Pas sympathique du tout! Ni aimée, ni aimable! Que voulez-vous? Depuis toujours, je ne suis pas l'été avec ses belles journées chaudes, ensoleillées et ses vacances, ni l'hiver où il fait froid, c'est sûr, mais un froid vite oublié grâce à la magie de la neige et des sports d'hiver, ni le printemps où la vie éclate de toutes parts:  les feuilles, les fleurs, les oiseaux, la résurrection, quoi!

 

Pour moi, je suis beau quand il pleut des jours durant, quand il y a du vent à dépouiller les arbres de leurs feuilles, quand le soleil joue à la cachette avec les nuages, quand le monde vit de bonnes "déprimes".  Ça, c'est moi!  Et je me trouve beau et surtout bienfaisant.

 

Eh oui! Bienfaisant... Car je vous aide à vous souvenir des beaux jours passés et à rêver des beaux jours à venir; je vous force à établir des contrastes. D'ailleurs, par expérience, nous le savons bien: il n'y a rien comme d'être privé d'un bien pour l'apprécier. Moi, je vous mets en situation d'apprécier les jours ensoleillés, les fleurs aux mille coloris.  Les oiseaux au vol gracieux, les fruits beaux, variés et abondants.

 

Je vous déprime?  Vous pouvez mieux apprécier comme vous étiez bien dans votre peau, dans votre être et comme vous apprécierez le bien-être qui suivra. Je suis la saison des pluies?  Tant mieux: la terre, copieusement arrosée,  ne fera que mieux éclater la vie au printemps: une forte fécondité en surgira. 

 

Je suis la saison où les jours raccourcissent?  Je vous force à ralentir le rythme accéléré de vos activités, à vous retrouver chez vous plus souvent avec les vôtres, je rassemble les gens, je les rapproche pour des activités de ressourcement.  Et vous avez plus de temps pour dormir, pour refaire vos forces après la vie trépidante de l'été. 

 

Je favorise la vie intérieure, le recueillement:  vous pouvez vous rencontrer avec vous-même, vous évaluer, faire le point sur votre vie, vos activités, votre programme de vie, votre agenda.

 

N'est-ce pas que je suis une belle saison, pas comme les autres, j'ai mes charmes particuliers.

N'est-ce pas que j'ai raison de me considérer comme une créature merveilleuse?

 

Pierre Bergevin

 


Les Dits du Curé, tome 1, Pierre Bergevin- Les Editions Brise 1995  pp 39-41

 

 

Pierre Bergevin, détenteur d'une licence en  pédagogie et en théologie, a fait carrière   comme prêtre, en éducation, en pastorale paroissiale et en pastorale de la santé.

Actuellement il travaille dans un centre d’hébergement de soins de longue durée,  au CSSS Thérèse-de-Blainville, comme animateur  en pastorale de la santé.

Passionné de marche,  Pierre Bergevin aime particulièrement les longues randonnées comme le chemin de Compostelle, le chemin de l’Oratoire St-Joseph à Ste-Anne de Beaupré, le chemin de Richmond à  Ste-Anne de Beaupré, le chemin de  Pointe-au-Père à  Kamouraska, le chemin de Ste-Thérèse à Mont-Laurier.

Après avoir sillonné le Chemin de Compostelle en l’an 2000, Pierre Bergevin a été invité par la Société d’histoire des Mille-Iles a donné une conférence sur le pèlerinage à St-Jacques de Compostelle.

Pierre Bergevin est  l’auteur de trois publications (maintenant épuisées) dont vous trouvez la présentation sur ce site. Pour les internautes désireux de réfléchir sur leur quotidien, des articles extraits de ces volumes seront publiés sur ce site.

 

 


Pour vous procurer un volume : Compostelle , c’est aussi cela…voie de terre, voix de vie,  vous pouvez le faire en vous adressant soit par commande à l’éditeur, soit à un des auteurs :

  • Montréal   :  Librairie Pauline

  • Ste-Thérèse:  Librairie Ste-Thérèse

  • Sherbrooke :  Librairie Médiaspaul

  • Chicoutimi :   Librairie La Source

Vous trouverez aussi le volume inscrit  sur le site  Du Québec à Compostelle dans la section les livres d’auteurs québécois. http://www.duquebecacompostelle.org/default.html

 

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