Pierre
Bergevin, détenteur d'une licence en pédagogie et en théologie, a
faitcarrièrecomme prêtre, en éducation, en pastorale paroissiale et
en pastorale de la santé.
Actuellement il travaille dans un centre d’hébergement de soins de longue durée,au CSSS Thérèse-de-Blainville, comme animateuren pastorale de la santé.
Passionné
de marche,Pierre Bergevin
aime particulièrement les longues randonnées comme le chemin de
Compostelle, le chemin de l’Oratoire St-Joseph à Ste-Anne de Beaupré,
le chemin de Richmond àSte-Anne
de Beaupré, le chemin dePointe-au-Père
àKamouraska, le chemin de Ste-Thérèse à Mont-Laurier.
Après
avoir sillonné le Chemin de Compostelle en l’an 2000, Pierre Bergevin a
été invité par la Société d’histoire des Mille-Iles a donné une
conférence sur le pèlerinage à St-Jacques de Compostelle.
Pierre Bergevin estl’auteur de trois publications (maintenant épuisées) dont vous
trouvez la présentation sur ce site. Pour les internautes désireux de réfléchir
sur leur quotidien, des articles extraits de ces volumes seront publiés
sur ce site.
Ce
récit laisse percevoir viscéralement « qu’il n’y a pas de chemin
sans difficulté, de vie sans chemin, d’avenir sans incertitude, de réussite
sans audace »
Titre :
Compostelle,
c'est aussi cela...
Voie
de terre, Voix de vie
Auteur:Brigitte
Hudon et Pierre Bergevin Éditeur:
Les Éditions Un Pas à la Fois ISBN:
2-922799-09-3
Marcher,
marcher et encore marcher permet de laisser les réflexions surgir, les
images se succéder, l’émotion se libérer.
Reprendre
la route jour après jour rend sensible au plus petit bonheur :
passer un moment à l’ombre, déposer son sac à dos, remplir sa
gourde d’eau fraîche, baigner ses pieds dans l’eau vive, reposer
le corps au gîte.
Cet
ouvrage, à partir de doutes, de joies, d’épreuves et d’espoirsvécus au cours du pèlerinage, nous amène au delà du récit
à la révélation d’une expérience intérieure.
Pour
les auteurs, devenir pèlerin ou pèlerine estune quête enracinéedans
l’expérience de tout ce qui survient sur le chemin.
Ces
écrits mettent en évidence une démarche de foi au quotidienfaite de gestes mille fois répétés, de regards de complicité
et de respirationsscandées
par un pas à passans
cesse orienté vers l’avenir.
Voie de terre et voix de vie s’entrechoquent, s’entremêlent et se transposent à
chaque instantsur tous
les chemins du monde.
Il en est du Chemin de
Compostelle comme d’un merveilleux réseau decours d’eauabreuvant
la mer.
Des myriades de
sources, chacune dans son patelin, bouillonnaient doucement.Soudain se produisit un raz-de-marée qui eut l’heureux effet
de permettre à toutes ces sources « vitalisantes »de communiquer ensemble, à travers montagnes, champs et déserts,pour former des ruisseaux, puis des rivières et des fleuves et
donner naissance à un océan; des milliers d’hommes, des milliers de
femmes, de tous âges, de toutes professions y venaient se revitaliser
et se transformer.
L’eau, source de vie en coulant doucement ou
tumultueusement, engendra sur son parcoursdes bourgs, desvillages,
des villes au cœur desquels s’élevèrentdes abbayes, des cathédrales, des modestes églises, des croix
et des hôpitaux .
En cours deroute, par une lecture soutenue,vous éluciderez cette énigme…
Depuis la
rédaction en latin du Guide du pèlerin médiéval rédigéen 1130 par le moineAymeri
Picaud,beaucoup d’écrits
ont été publiés sur Compostelle.Peut-il en être autrement ? Nos écrits et ceux des autres pèlerins,
n’est-ce pas aussi cela Compostelle!
Sur le
chemin,des souvenirs, des
images, des émotions émergent, s’entremêlent. Nous les notons au
fur et à mesure dans notre carnet de route. De ce foisonnement
d’impressions, quelques-unes persistent et demandent à êtreretenues dans un carnet.
Les réflexions,
les prières, les litanies qui se dégagent spontanémentde l’expérience de pérégrination sont ici révélées non
pour dire ce qu’il convient de faire et de penser, mais pourpartagersimplement« le mouvementque
l’on porte en soi d’aller plus loin ».
Écrire ce qui ressort de l’événement fait vivre une
nouvelle création etpeut-être que « le lire comme l’écrire, c’est partir
etcréerdu nouveau »
.
Les
textes évoquent la route vécue tantôt comme éprouvante et
fascinante,tantôtcommepaisible,
silencieuse, solitaire et priante. Font aussi partie de nos proposcertaines particularités du pèlerinage :chemin balisé et donnant soif,chemin d’ombres vivantes et fuyantes, chemin long et chargé
de rituels signifiants.
Les pensées,les sentiments, les prises de consciencecontenus dans ces pages surgissentsans attente précise. Accueillir ce qui vient au monde du ciel
et de la terre exige un « lâcher- prise » pour tout
ce qui veut naître.Écouter
ce qui se dit sans mot, partir en songerie, laisser remuer sespeurs,ses doutes
et ses croyances, tout celaprovoque
une découverteen soiunique et jamais définitive.
En chemin,
aller au cœur de l’être de foi donne du souffleet nourrit la réalité secrètedu « marcheur de Dieu ». De l’expérience de pérégrinationmonte spontanémentla litanie ducheminqui rend présent Celui qui est Chemin de Vie.
Chemin de
Compostelle - voie de terre -,chemin de spiritualité - voix de vie - invitelectrice et lecteur à se faire nomades deplain-pied avec l’errante et l’errant que nous sommes.
Bonne
route !
Prix
Spécial par le Web
(Taxe
et Transp.inclus)
-
Témoignages reçus -
«Faut
pas le lire d’une traite, les auteursont mis le temps de marcher tout ça, de penser tout ça.
Faut goûter à la petite cuillère comme ces confitures rares des
petits pots de gelée aux petits fruits qui se cueillent lentement.
» Hugo, Île d’Orléans.
«Jubilate
Deo » pour vos voix surgies de vos voies. Je m’y suis plongée
au risque d’une nuit très brève. Je vais m’y remettre à
petites doses, comme vous, «pas à pas », dans vos dires, votre
ressentir...pour parcourir votre chemin de dépaysement, de désir,
de désespoir, de visitation et en faire à ma manière, mon chemin,
sur ma terre »
Anne, France.
«Tenir
la route, habiter la route, dire la route sans détour... la
recherche de sens de cette marche sans cesse à reprendre, à découvrir,
à apprivoiser, à parcourir dans le silence, le calme,
l’interrogation, la fatigue, l’épuisement même, à sentir... il n’y a rien de simple
et d’évident dans tout cela. » Jo,
Montréal.
« J’ai
dévoré…je reprendrai ma lecture pour mieux goûter tout ça ».
Sylvie, Alma.
«
Oui, le titre voie de terre, voix de vie est très révélateur,
significatif même pour un non-initié comme moi. Ce titre laisse
entendre beaucoup de non-dit.. . à saisir entre les lignes. Quelle
expérience! »
Paul, Chicoutimi.
«Le
tout est bien présenté, aéré, cela donne le goût de le lire !
»
Thérèse, Saint-Jean.
«
La lecture m’a prise du commencement à la fin, j ‘ai pleuré
avec celle qui dure malgré les obstacles et les larmes intérieures
»Claire,
Sherbrooke.
«Maîtrise
du corps, enracinement de la foi, décapage de l’esprit,
purification du coeur. Les auteurs savent plus que quiconque ce que
signifie concrètement durer. »
Marc, Ste-Thérèse.
«Une
fois la lecture terminée, j’aurais aimé que ça continue...Gaétan,
Métabetchouan.
« J’aime
les fous de Dieu »
Luce, Alma.
« L’intérêt
est soutenu tout au long de la lecture, ça se lit bien et on fait
vraiment le chemin , ce qui nous donne une bonne idée de
Compostelle » Marie, Sherbrooke.
Oui, Compostelle, c’est
aussi cela…Et plus encore. C’est une page de vie que vous
nous offrez généreusement. C’est une « grande aventure »
dans laquelle vous nous invitez à entrer pour la mieux partager même
à distance de lieu et de temps. Pour celles et ceux qui le
voudront, c’est le cadeau d’un éventuel dialogue avec
vous…D’entrée de jeu, je vous remercie non seulement pour tout
« cela » mais aussi pour le « plus encore ».
Lire
la suite Yvonne
Bergeron, Sherbrooke.
3
autres oeuvres publiées par Pierre Bergevin
Titre :Les
Dits du Curé Tome 1
Auteur :
Pierre Bergevin
Éditions
Brise
ISBN
2-9804795-0-0
Dépôt légal 4e trimestre 1995
Bibliothèque Nationale du Québec
Bibliothèque
Nationale du Canada
"Les
Dits du Curé" veulent être un peu comme le SOUFFLET DU FORGERON.
c'est
le feu qui couve sous la cendre du quotidien, du banal quotidien, de la
routine, du fait acquis.
"Les
Dits du Curé", par leur souffle, veulent révéler ces beautés
cachées pour qu'on puisse les admirer et s'en émerveiller; ils veulent
lever le voile qui les cache. Ils n'inventent rien, ils découvrent
seulement, comme en archéologie, ce qui estdéjà là.
"Les
Dits du Curé" ont besoin d'être complétés par "Les Dits du
lecteur" ou "de la lectrice!"
C'est donc plus avec le coeur
qu'avec la tête queces
textes doivent être lus.
Titre :
Les Dits du Curé Tome 2
Auteur :
Pierre Bergevin
ISBN
2-9807458-0-4
Dépôt
légal: premier trimestre 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale duCanada
Pourquoi un réverbère pourillustrercettenouvellecollectiondetextes publiés
dans le journal mensuelEntr’Amis
du Centre Drapeau Deschambault entre les années 1995 et 2000 et réunis
dans le tome II Les dits du Curé ?
Une lanterne : une source
de lumière, « lanterne munie de réflecteur pour éclairer la
nuit. »
Cettelumière est déjà au cœur de chacun et chacune des résidents.C’était pour réfléchir leur propre lumière que ces articles
étaient écrits à chaque mois. Mais était-ce possible de réfléchir
cette lumière et cette sagesse sans en être soi-même éclairé?
Titre :
La
Foi Comme nous la vivions Entre les années 1920 et 1960 Des Aînés
racontent leurs souvenirs.
Co-Auteur :
Pierre Bergevin
Un groupe d’ aînés, pour
que les intervenants et intervenantes qui leur prodiguent des soins
quotidiens puissent comprendre et respecter l’expression de leur foi ,
s’ est constitué pour mettre sur papier comment ils vivaient leur foi
entre les années 1920 et 1960 et comment ils l’exprimaient dans leur
vie personnelle, familiale et communautaire.
Le fruit de leurs partages, ces
aînés ont voulu en faire une publication qui pourrait devenir uninstrument de communication intergénérationnelle pour une
meilleure compréhension réciproque.
C ‘est donc un nouvel enfant
que ces aînés ont mis au monde dans leur vieillesse!
Une
réflexion...
« Des
Coffres aux Trésors »
Ils
sont toujours fascinants ces coffres aux trésors.La plupart du temps, ils sont placés au grenier ou dans les placards
auxquels on n'a pas facilement accès.Çaajouted'ailleurs un
aspect particulier au mystère qui les entoure.Je ne sais pas quelle force mystérieuse nous attire,est-ce simplement l’attrait du fruit défendu ?
Ils
suscitent la curiosité, oui, mais on les approche avec de curieux sentiments
: sentiment de violer des secrets,sentiment
de culpabilité d'entrer dans une intimité,sentiment de manquer de respect, de confidentialité… et que sais-je
encore?L'imagination et le désir
mystifient leur contenu.
Oser
les ouvrir est toute une décision et la plupart du temps, c’est seul
qu’on passe à l’action, sans témoin oualors avec un complice jurant de garder le silence.Les hésitations une fois vaincues, on décide de faire l'inventaire du
contenumais avec respect et délicatesse.Que trouve-t-on?Des
albums de vieilles photos,une robe
de baptêmeou un habit de noces,une montre centenaire de l'arrière-grand-père, une pipe en écume de
mer,un cahier de recettes d'une
aïeule, etc. Alors c'est la surprise, l'admiration, la fierté, c'est l'émerveillement
etle désir de partager ces découvertes.Si les coffres aux trésors - qui ne contiennent pourtant que des
objets matériels ayant franchi les vicissitudes du temps - saventsuscitertant de
sentiments gratifiants, àcombien
plus forte raison des coffres aux trésors pleinsdevaleurs humaines ne
sont-ils pas de nature à rendre meilleurs ceuxet celles qui ont l'audace d'en découvrir le contenu.
Le
premier coffre aux trésors que je veux fouiller durant ce temps de vacances,
c'est mon intérieur.Aujourd'hui,
à la messe célébrant la naissance de saint Jean-Baptiste, notre patron
national, le psaume disait :«
Je reconnais le prodige, l'être étonnant que je suis.» (Ps. 138-139 v. 14)
.Quelles découvertesferais-je si j'osais me regarder comme «un prodige », comme «un être
étonnant»?J'ai peut-être des
«choses» à apprendre sur moi-même qui m'enrichiraient etchangeraient le regard que je porte sur moi et partant, sur les autres.Tous les jours, dans notre travail, nous fréquentons des aînés, ceux
que nous servons.Nous les
regardons peut-être trop souvent avec nos yeux de professionnels intervenant
auprès de personnes avancées en âge, limitées dans leur autonomie.Et si nous décidions d'ouvrir avec respect, avec piété, ces coffres
aux trésors qu'ils sont, les «prodiges», les «êtres étonnants» qu'ils
sont.. Comme nous trouverions de nombreuses raisons, d'innombrables motifs
d'admiration, d'émerveillement à les connaître, non plus de l'extérieur,
mais de l'intérieur!Comme notre
regard serait plus affectueux, notre sourire plus chaleureux, nos mains plus
tendres, plus douces et plus caressantes!Comme nous serions comblés et humanisés!Je parie que la fatigue et le stress y trouveraient un remède.
Et
qu'en serait-il de nos relations si nous osions ouvrir le coffre aux trésors
que sont toutes ces personnes avec qui nous vivons?Que de découvertes à faire!Que de chances de s'enrichir!Et
quelles découvertes il y aurait encore à faire si nous osions ouvrir le
grand coffre aux trésors qu'est le Ciel (avec un grand C ),celui de la communion des Saints.
Quel
beau passe-temps pour ce temps de gratuité, de détente, de contemplation que
sont les vacances!Bonne
chasse aux trésors!
Pierre
Bergevin
extrait
du volume: Les Dits du Curé. Tome 2, p.170 – de Pierre Bergevin
Pour
vous procurer un volume :
Compostelle , c’est aussi cela…voie de terre, voix de vie,
vous pouvez le faire en vous adressant soit par commande
à l’éditeur,
soit à un des auteurs :
Vous trouverez aussi le volume inscritsur le siteDu Québec
à Compostelle dans la section les livres
d’auteurs québécois. http://www.duquebecacompostelle.org/default.html
Pierre
Bergevin, détenteur d'une licence en pédagogie et en théologie, a
fait
